Difficile d’imaginer aujourd’hui un film sans son. Bien avant le tournage, l’ingénieur du son réfléchit à l’ambiance sonore du film avec le réalisateur. Il est assisté d’un preneur de son qui tend les micros, et fait appel à des bruiteurs qui créent des effets et des musiciens qui composent la bande originale. En postproduction, le monteur, puis le mixeur synchronisent le son avec les images.
Il est responsable de la gestion du son dans divers champs d’activités. Il peut s’agir du cinéma (il est alors désigné comme chef-opérateur du son), de la musique, de la radio, du spectacle ou de la télévision. L’appellation ingénieur du son n’opère pas de distinction entre les différents échelons de responsabilité. En effet, on appelle ingénieur du son tout professionnel travaillant avec la console gérant le son. Or, le technicien, l’assistant, l’opérateur ou encore le chef opérateur ont tous les quatre accès à cet appareil, bien qu’ils disposent de statuts hiérarchiques différents.
Le cinéma sonore a inventé le silence.
Robert BRESSON, Cinéaste